• François Lachapelle

    by  • 2008/12/22 • Uncategorized • 7 Comments

    aka François Lachapelle

    Je fais des choses et je les fais bien.

    Représente : Fuck oui.


    Shit. Ça risque d’être complexe. Comme j’aime pas ben ben les nouvelles règles de concision et de formatage, j’ai dû trouver une façon de les contourner, Je vous présente donc fièrement le concept du « pu/dû » (ici représenté par l’acronyme P/D). Donc un artiste qui aurait pu ou aurait dû se retrouver dans plusieurs catégories, mais qui ne s’y retrouve pas faute de place, sera inscrit une seule fois avec la mention P/D. Je sens que tu veux un exemple. Ça tombe bien, j’en ai un. Prenons le dernier Sylvain Cossette; une bombe. Son spectacle; une giga-bombe. Ses reprises des années 1970; bombastiques. Comme je ne veux pas donner trois places à Sylvain, je vais le mettre une seule fois, dans spectacle de l’année par exemple et avant mes commentaires sur le show, on pourra lire :


    Sylvain Cossette @ Vieux Clocher de Magog

    P/D-disque : 70’s volume 2

    P/D-chanson : Hold The Line

    Wow, c’était malade, il a joué tout plein de chansons des autres.


    C’est donc dire que son disque aurait pu ou aurait dû se retrouver dans mes meilleurs disques, mais n’est pas la pour cause de « pas de place ». Même chose pour la chanson. C’est clair? Good. Aussi; comme on a droit à un top 5 ouvert / freestyle, je vais l’utiliser pour faire : « le top des albums qui auraient eu les position six à dix d’un top dix de l’année 2008 ». Finalement, je dis top, mais c’est pas des tops (topless?), c’est des mentions. Je préconise une approche musicale égalitaire.

    Donc, voici mon top 5 (sans top précis) des meilleurs disques de l’année 2008, qui sera immédiatement suivi et sans avertissement, de mon top 5 des meilleurs disques de 2008 qui se seraient mérités les positions 6 à 10 (toujours sans ordre précis).




    TOP 5 ALBUMS



    TV On The Radio / Dear Science (DGC/Interscope)


    Je les aime les TVOTR. D’un amour pur et sincère. Au point où j’écrirais sur un papier « Voulez-vous sortir avec moi » et leur demanderais de cocher une case. J’aime le « pas-de-niaisage » du disque; on ouvre sur un drone / percussions, le « pa pa paaaaa » embarque et on est de retour dans l’univers de TVOTR. La première pièce, Halfway Home, et pour moi une suite logique de Wolf Like Me. D’ailleurs on peut écrire « wolf » et « me » avec les lettres de « Halfway Home ». Si vous pensez que c’est un hasard, c’est que vous n’avez jamais lu le Da Vinci Code.


    La toune qui tue :Dancing Choose, pour l’urgence, l’influence rap et les sax d’Antibalas.





    Payz Play / Payz Play (Anubis)


    Payz Play à fait un album plus que banane. Sans joke, j’aurais pu être plein de ressentiments envers eux parce qu’en 2000 ou 2001, on était allé voir un show de Traumaturges au Zest, pis Mat, qui était notre chauffeur désigné, s’était fait crevé un pneu par un apprenti voyou pendant le show. Mais pas de rancune. Ils réussissent à manier le beat qui tue avec un texte qui a du sens tout en se promenant sur les thématiques. Votre disque est magique, même quand il y a des sentiments. Maximum respect à Sim Duh et GPG pour la belle vidéo du premier extrait.


    La toune qui tue : 430-corpo; le texte, le beat, le feature, le « toute ».





    Human Highway / Moody Motorcycle (Secret City)


    Laissez-moi vous raconter une histoire. C’est fictif, c’est sûr. De toute façon, si c’est arrivé à quelqu’un, c’est pas à moi. Bref, disons qu’un soir, vous êtes dans un party, vous faites la connaissance de l’ivresse au point où même Theoren Fleury dans ces bonnes années n’aurait pas pu vous suivre. Malgré tout, une jolie demoiselle insiste pour vous raccompagner. Arrivez chez-vous, par politesse, vous l’invitez à entrer. Une fois à l’intérieur, l’ivresse vous rappelle que ça fait vachement longtemps que vous n’avez pas dormi et le sommeil prend le dessus sur la passionnante histoire que vous racontait la demoiselle. C’est pas glorieux, mais elle reste quand même. Le lendemain, levez-vous prestement, faîtes du café, fouillez dans son porte-feuille pour vous rappeler son nom et mettez le disque de Human Highway. Sans farce, Human Higway; c’est le bonheur tranquille. Elle sera tellement heureuse qu’elle oubliera complètement votre léger écart à la politesse. L’effet Men In Black à son meilleur.


    La toune qui tue : The Sound, en 4 secondes, tu sais exactement ou s’en va l’album et c’est là que tu veux aller.





    Philippe B / Taxidermie (Proxenett)


    Les premières notes du disque te font dire qu’il a gardé la formule « gagnante » du premier album et la BANG! Des arrangements. De putains de bons arrangements. François Lafontaine (Karkwa) aux claviers, Guido Del Fabro arrange les cordes et Philipe Brault réalise (les deux derniers ainsi que Philippe B travaillent aussi avec un obscure chantre: Pierre Lapointe). Pour citer Yvon Pedneault, Philippe B fait bien les petites choses… moi je trouve qu’il fait du comfort food musical.


    La toune qui tue : Je n’irai pas à Bilbao. Je parlais des arrangements, et j’aime beaucoup quand tous les musiciens arrivent… aussi pour le clip.





    Milie Croche / 1001 Breakup Songs (indépendant)


    L’album de Milie Croche est un exemple de simplicité. Trop? Non. Chanter des déceptions amoureuses sur trois ou quatre accords de guitare folk, c’est universel. Je m’avance peut-être un peu, mais je pense que les Incas le faisaient… Oui, les Incas le faisaient. C’est donc universel et intemporel. C’est ce que j’aime ici, simple, un peu broche à foin, voix variable mais charmante et ça marche, c’est vrai. En plus, elle utilise l’expression « poisonous cunt » qui est selon moi un beau mélange de poésie et de vulgarité pure… En plus elle nous rappelle de ne pas courir avec des ustensiles et chante la Plaza St-Hubert.


    La toune qui tue : Careful With Guys parce sur un disque de « break-up songs » ça fait du bien un petit beat léger.





    Ra Ra Riot / The Rhumb Line (Barsuk)


    Mon disque surprise de l’année. Vraiment, aucune idée de qui ils étaient. Maintenant je sais. Ils sont 5, de sexes mixtes, viennent de Syracuse, ont perdu tragiquement leur premier batteur, ont deux violons, font du indie-rock, mettent les rythmiques bien dans ta face. Voilà, maintenant vous en savez autant que moi.


    La toune qui tue : Dying is fine. Elle a une petite intro Malajubesque à laquelle vous pourrez vous accrocher pour ensuite aller les autres tounes qui sont aussi merveilleuses.





    Tom Gabel / Heart Burns (Sire)


    P/D-Spectacle : Against Me! @ Club Soda ( 4 septembre 2008)

    Quand Tom Gabel n’est pas occupé à faire les meilleures tounes du monde avec le meilleur band au monde (NDLR : Against Me!), il fait des sacrées bonnes chansons tout seul. Des protest song un peu gâchées par Butch Vig, un drum électronique discutable (des clappemements de main??), mais surtout, une voix comme si il avait mangé un mélange de désespoir et de gravier et des textes. J’avoue que je ne l’aimais pas beaucoup au début, puis, Félix m’a dit : « écoute le un coupe de fois en boucle, tu vas voir ». J’ai vu.


    La toune qui tue : Harsh Realm. Guitare-voix. Simple. Un vidéo existe, tourné one-take en contre-jour au soleil couchant, sur un toit de Montréal. Je pense que quand je l’ai vu, j’ai aussi vu toute la beauté du monde.





    Jeune Chilly Chill / Swaggalicioso (NSD Productions)


    Probablement un des disques que j’ai le plus écouté en 2008. Au début parce que je trouvais ça drôle, et de plus en plus parce que je trouvais ça bon. JCC est selon moi un des rapper les plus pertinents du moment. Il réussit à mixer les écoles (old, new, true, nomme-là), à faire des tracks moitié gangster, moitié lover (gangster et gentlemen?) et surtout à ramener le fun dans le rap jeu, tout ça sur un mixtape.


    La toune qui tue : Pousse. Une intéressante étude sociologique de Centre-Sud.





    Dany Placard / Raccourci (Indica)


    Country d’autoroute ou americana du nord? Appelez ça comme vous voulez, Placard fait des tounes de solitude avec de cuivres. J’avais mis « Rang d’église » dans mon GRBM 2006 (si la vie était bien faite, il y aurait ici un lien pour aller voir ce que j’y ai écrit). Pour moi c’est une suite logique du dernier album, mais c’est correct, l’autre était bon. Le problème viendra si tous ces disques sonnent pareils dans l’avenir, mais je ne pense pas. Si vous trouvez que ça ressemble à du Tom Waits en français, je vous dirais que c’est mieux de ressembler à Tom Waits qu’à disons… Sisquo.


    La toune qui tue : J’ai jamais pensé. Quand l’expression « la dernière mais non la moindre » prend tout son sens.





    Radio Radio / Cliché Hot (Bonsound)


    Radio Radio a réussi à faire quelque chose de frais, en faisant quelque chose de fresh. (wow, je jongle avec les mots). Il ne faut pas s’arrêter au fait qu’ils parlent drôle, la première fois que j’ai entendu The Streets ou Dizzee Rascal, je trouvais qu’ils parlaient drôle. Je suis content d’entendre du rap franco qui explore des nouvelles avenues comme les Jacuzzi et les Rum Runner… tsé, les vrais sujets qui touchent les gens… pas la politique ou la disparition de ta culture.


    La toune qui tue : Cliché Hot, même si je n’arrive toujours pas à tout comprendre… Big up à Simz pour le clip.






    TOP 5 CHANSONS


    Voici maintenant les chansons qui ont retenu mon attention, certaines chansons sont tirées de disques qui ont aussi retenu mon attention et je ne manquerai pas de vous le faire savoir.


    Cœur de Pirate / Comme des enfants (Cœur de Pirate)

    P/D-Disque : Cœur de Pirate

    Cœur de Pirate, c’est la Tricot Machine de 2008. Ils sont pareils. Voyez les faits : ils sont signés chez Grosse Boîte, ils divisent la population, ils sont deux. Même chose. Reste que c’est une très bonne chanson, tirée d’un très bon disque. Une chanson d’amour, un refrain reprit par une chorale, des fois c’est tout ce que ça prend.


    Weezer / Pork and Beans (The Red Album)

    J’aimais Weezer. Je dis j’aimais parce qu’on dirait que là ça chambranle. Quand j’ai entendu la toune, je me suis dis : ça y est, ils sont back. Non, ils ne sont pas vraiment back. Même si ils ont repris le concept de couleurs pour titre d’album, on est loin du vert et encore plus loin du bleu. Une bonne toune, ça reste mieux qu’un coup de pied dans la face.


    Ariane Moffat / Reverbère (Tous les sens)

    Dites ce que vous voulez, je ne changerai pas d’idée. Une des meilleures tracks de 2008. Je ne comprends pas pourquoi ce n’était pas le premier extrait du disque. Cette chanson sent le remix à plein nez, en plus y’a comme des bruits de lasers dans le background et ça je pense que c’est une bonne chose.


    Vampire Week End / A-punk (Vampire Week End)

    P/D-Disque : Vampire Week End

    Le gros, des fois, t’as besoin d’un toune pour te mettre dedans quand tu t’en vas au Beach Club de Pointe-Calumet. Cette track là existe pour ça. Up-tempo, estival, energique, bud light.


    FinalFlash / Welcome to the house on fire (Album TBA)

    Honnêtement, je ne sais pas trop si c’est sorti en 2008. Ça vient d’une compilation qu’un ami m’a refilé, c’est disponible sur leur myspace et c’est pas mal bon. Je sais qu’ils ont signé avec Indica et qu’un vrai album sortira l’an prochain. Ce sera peut-être dans mes meilleures tounes de l’an prochain aussi.






    TOP 5 ÉVÉNEMENTS


    C’est surtout ici que le concept du pu/dû prendra toute sa signification, en fait, c’est surtout ici qu’il sera appliqué. Le pu/dû, un autre innovation signé François Lachapelle. Notez aussi que je ne mets pas de festival dans mon top spectacle, parce que mettre un festival, c’est comme mettre un buffet chinois dans tes restos préférés, c’est sûr que t’aime ça, y’a toute. Ceci dit, j’étais à New York pendant le Sirens Music Festival et j’ai vu gratissement et sur le bord de l’océan : The Dodos, Beach House, Ra Ra Riot, Islands, Stephen Malkmus et Broken Social Scene et ça c’était pas pire… mais je ne le mettrai pas dans mon top à cause de la clause buffet chinois.


    BIlly Bragg @ Club Soda (18 juin 2008)

    J’ai dit pas de top, mais j’ai menti. En fait, je n’ai pas menti, même si y’avait un top; Billy Bragg serait au-dessus, en apesanteur à regarder les mortels qui essaient trop et ne réussissent pas assez. Le concept du show est simple, il se pointe sur scène avec une guitare et une tasse de thé, c’est tout ce qu’on lui demande. Bragg raconte des histoires, fait des covers de Clash, parle de politique, se prend un autre thé et continue. Oui, il joue ses chansons, il a même finit avec New England, mais il doit parler autant qu’il joue et c’est ben correct de même… vous savez, c’est comme allez voir le show de Marc Dupré… un peu de chansons, un peu de stand-up. À la grande université du rock, il (Billy Bragg, pas Marc Dupré) devrait être titulaire de la chaire de l’enseignement du « faites un bon show avec e-rien ».


    The Aggrolites @ Cabaret (21 avril 2008)

    Le band arrrive sur scène avec ce je-ne-sais-quoi qui lui donne un look de groupe d’ex-détenus et commence le show. Quand ça commence, vous êtes mieux d’être prêts, juste parce que le chanteur veut tellement que vous ailliez du fun que c’en est presque agressif. T’as toujours l’impression que le « Are you having fun Montreal » s’adresse à toi. Qu’il te regarde dans les yeux et que si tu dis non, il pourrait aussi bien venir te faire changer d’avis en appliquant un bâton de baseball sur ton crâne. Mais, ça marche. Le show lève, les rude boys dansent comme si il n’y avait pas de lendemain, le claviériste qui se calait des pintes de Red Bull-Jagermeister fait des solos qui ne se peuvent pas (ou il est en convulsion, c’est encore en débat) et on se sent dans un party jamaïcain de 1968.


    Hollerado @ Ballatou

    P/D -Disque: Demo in a Bag 5

    P/D -Chanson: This Does Not Exist

    Hollerado, c’est un de mes groupes préférés qui n’existaient pas la dernière fois où j’ai fait la liste de mes groupes préférés. Ils viennent de Manotick, Ontario, leur logo c’est le logo du Wu-Tang Clan avec Hollerado d’écrit au milieu et leurs shows ressemblent à des frat party digne de la Revanche des Tronches. Je les ai vu au Ballatou (cette salle est magique), quelques habitués du Ballatou ont dansé pendant tout le show (ces gens sont magiques), après le show, un gars beaucoup trop saoul a vomi dans l’urinoir à côté de moi (c’est magique puissance 4).


    Matt And Kim @ Club Lambi

    P/D-Chanson + clip : Daylight

    Matt & Kim est officiellement LE groupe au monde qui à le plus de fun à jouer ses chansons. J’ai l’impression de me retrouver dans le salon de deux de mes amis qui me font écouter leurs tounes (faut mentionner qu’ils font aussi jouer le film Shaun of the dead pendant le show donc ça ajoute à l’ambiance salon). Ils jouent leur tounes, sourient, nous remercient d’être là, jouent encore, nous disent à quel point ils sont content de jouer ici (on s’entend qu’on est pas au centre Bell, on est 60 personnes dans le Lambi), ils finissent de jouer et viennent directement dans la salle rencontrer des gens. Honnêtement, j’avais presque l’impression que c’est eux qui avaient payé pour jouer devant moi.


    Jay Reatard + CPC Gangbang @ Sala Rossa (18 avril 2008))

    La veille à Toronto, Jay Reatard avait joué 10 minutes avant de se battre avec un spectateur et de sacrer son camp (http://www.youtube.com/watch?v=3zOA8i9UnEQ). À Montréal, il à joué un show complet; mais un show complet, c’est quand même juste 25 minutes… mais en 25 minutes, il peut jouer à peu prêt 37 chansons. Et CPC Gangbang… je pense que les mots pour les décrire n’existe pas encore, c’est en processus de création à l’industrie des langues.


    Ex aequo pour mon top 5 (dans le but d’en mettre 6)


    Why? @ Sala Rossa (26 mars 2008)

    P/D-Disque : Alopecia

    P/D-Chanson : Good Friday

    J’ai vu Why? Deux fois cette année, et les deux fois, c’était bon. En fait, je pense qu’ils ont présenté deux fois le même show, ça expliquerait bien des choses. Ce que j’aime de voir Why? Live, c’est de comprendre d’où viennent tous les bruits du disque et de me dire : «  ah ouin, c’est ça. »


    Ok, je pense que c’est tout. Oui, c’est tout. En fait j’en aurais sûrement beaucoup plus mais comme cette année on doit se limiter, c’est tout. À ceux qui si disent : « Si ça c’est ta version limitée, je ne voudrais pas voir la version complète » je répondrai : « non, tu ne voudrais pas ».

    Fin


    7 Responses to François Lachapelle

    1. 2008/12/23 at 03:28

      Moi j’aimerais bien la voir cette version complète

    2. 2009/01/05 at 12:24

      Jay Reatard + Silver Dollar, des moments classiques comme on en vois plus…

    3. eli
      2009/01/05 at 22:04

      coeur de pirate est toute seule. c’est le projet solo de béatrice martin.

    4. Nadia
      2009/01/06 at 13:28

      Ta photo…c’est mieux d’être une joke!

    5. Lachapelle
      2009/01/07 at 15:35

      @ Eli: Oui, je sais, mais ça ne fonctionnait pas dans mon analogie. Je pensais que personne ne remarquerait, donc merci de me lire avec attention.

      @Nadia: Je ne vois pas de quoi tu parles.

    6. whitee
      2009/01/13 at 12:45

      human highway, nick diamond est fou.
      why? sa doit faire depuis que jai 16 ans que jai
      pas vu ce gars la en show mais sa résume bien mes années de jeune fucké.

    7. elsh
      2010/06/13 at 19:29

      Salut! Je viens de trouver ton blogue via Google en cherchant des affaires sur Hollerado. d: J’ai quelque chose to bizarre à te demander: est-ce que ça te dérangerait de m’envoyer l’album Demo in a Bag 5? Record in a Bag est tellement bon que je cherche maintenant leurs vieilles chansons, qui sont pratiquement introuvables! En tout cas. Je sais que c’est vraiment random, mais bon, j’ai décidé de te demander de toute façon. Anyway. Merci peu importe ta décision!

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